CSDHI – Les prisonniers politiques, détenus dans la prison de Gohardacht (située près de la ville de Karaj, à l’ouest de Téhéran) ont écrit une lettre dans laquelle ils ont condamné les actes terroristes commis la semaine dernière à Paris et ils ont exprimé leur solidarité avec les familles des victimes. Voici quelques extraits de cette lettre.
« La guerre menée dans la région du Moyen-Orient par des terroristes fondamentalistes contre des innocents et contre des valeurs démocratiques s’est maintenant propagée dans les rues de Paris contre des citoyens français. »
« Ce phénomène horrible a commencé il y a 35 ans par le terrorisme du régime iranien. De nombreux attentats au Liban, en Arabie saoudite, en Argentine, ainsi que les assassinats d’opposants iraniens dans différents pays au monde, notamment en Europe, sont des exemples du terrorisme d’Etat au cours de ces dernières décennies. »
« Si le monde civilisé avait adopté une attitude ferme contre ce phénomène inquiétant lorsque les mollahs au pouvoir en Iran ont commencé à recourir au terrorisme d’Etat et en particulier lorsque Khomeiny a émis une fatwa appelant à assassiner Salman Rushdie en plein cœur d’Europe, le fondamentalisme religieux ne ferait pas autant de ravage aujourd’hui au Moyen-Orient ».
« Malheureusement, les gouvernements occidentaux, en particulier les Européens, ne veulent toujours pas reconnaitre que leur politique de complaisance à l’égard du terrorisme du régime iranien a déstabilisé le monde. Ce terrorisme d’Etat a servi de modèle pour d’autres groupes terroristes chiites ou sunnites, tels que Hezbollah, Al-Qaïda, Talibans, Boko Haram et Daech. »
« Nous présentons nos sincères condoléances aux familles des victimes des actes terroristes commis à Paris et nous souhaitons la victoire rapide du gouvernement français et de la grande nation française contre ces terroristes cruels. Si les Iraniens n’étaient pas confrontés à la répression brutale du régime intégriste au pouvoir en Iran, ils auraient massivement manifesté dans les rues pour exprimer leur dégoût contre le terrorisme et leur solidarité avec le peuple français. Les jeunes iraniens sont solidaires avec le monde civilisé. Dans ces jours difficiles, ils sont avec la nation française et avec les familles des victimes de ces assassinats sauvages. »
