CSDHI – Les membres de la communauté iranienne en Roumanie ont tenu une exposition de photo sur les violations des droits de l’homme en Iran. L’activité a eu lieu samedi à Bucarest pour dénoncer les 1800 exécutions depuis qu’Hassan Rohani est président du régime des mollahs.
Les sympathisants de l’opposition iranienne, les Moudjahidine du Peuple d’Iran, ont également informé le public sur le programme de la Résistance iranienne pour un Iran démocratique et laïque.
Sur l’une des affiches, les passants pouvaient constater le bilan des droits de l’homme en Iran:
– 120 000 exécutions politiques depuis le début du régime islamiste.
– 30 000 prisonniers d’opinions massacrés en quelques semaines durant l’été de 1988, un crime contre l’humanité resté impuni.
– Des centaines de milliers de personnes emprisonnées torturées pour des raisons politiques.
– 700 exécutions depuis le début de l’année 2015, dont plusieurs femmes ; un équivalent de trois exécutions par jour, une exécution tous les huit heures.
– 74 sortes de tortures utilisées contre les prisonniers politiques.
Amnesty International a récemment dénoncé la « frénésie des exécutions » en Iran où selon elle près de 700 personnes condamnées à la peine capitale ont été exécutées depuis le début de l’année.
« A ce rythme choquant, l’Iran va dépasser le nombre des exécutions recensées dans le pays » pour toute l’année 2014. Ce pic, a indiqué Saïd Boumedouha, adjoint pour le programme d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, « brosse un tableau sinistre de l’appareil de l’Etat qui commet des meurtres à grande échelle ».
« Les autorités iraniennes doivent avoir honte d’exécuter des centaines de personnes sans tenir compte de toute procédure légale à la base », a indiqué M. Boumedouha.