Annexe 152 du livre des "mémoires de Montazeri", page 520
Honorable père, votre excellence l'imam
Je vous présente mes salutations. L'ayatollah Mousavi Ardebili [alors chef du pouvoir judiciaire] avait des questions sur votre dernière ordonnance concernant les Monafeghines qu'il a formulées dans les trois questions suivantes: 1- Cette ordonnance concerne-t-elle ceux qui en prison ont été jugés et condamnés à mort et qui n'ont pas varié de position et dont la sentence n'a pas encore été rendue ou bien les condamnations à mort concernent ceux qui n'ont pas encore été jugés ?
2- Est-ce que les Monafeghines condamnés à des peines de prison limitées, qui ont purgé la majeure partie de leur peine mais qui campent toujours sur leur position hypocrite, sont condamnés à mort?
3- Pour la situation des Monafeghines, est-ce que dans les provinces dotée d'une indépendance juridique et qui ne dépendent pas du chef-lieu du département, les dossiers doivent être envoyés au chef-lieu du département ou bien il est possible de trancher leur cas de manière autonome ?
Votre fils Ahmad
La réponse de Khomeiny:
« Au nom de Dieu, pour l'ensemble de ces cas, quel que soit l'étape dans laquelle il se trouve, tout individu qui se maintient dans l'hypocrisie est condamnée à mort. Annihilez le plus rapidement possible les ennemis de l'islam. Pour la gestion des dossiers, considérez la manière qui entraîne l'exécution la plus rapide. »
Ruhollah al-Moussavi al-Khomeiny