C'est avec la tristesse que j'ai appris que la manifestation pour la défense des droits de l'homme et de la démocratie en Iran le 10 février serai interdite par le préfet de police de paris.
La France qui veut berceau de la démocratie et les droits de l'homme jette ainsi une voile pudique sur la répression des Mollahs qui tentent d'étoffer les cris de liberté et cette politique est contre productive.
Durant de longues années, l'Union européenne n'a pas ménagé ses efforts pour engager un dialogue avec le régime de Téhéran dans l'espoir vain d'améliorer la situation des droits de l'homme en Iran, encourageant les mollahs à cesser leur soutien au terrorisme international et à leur ambition nucléaire. L'Union européenne doit reconnaître le fait que la politique de complaisance est un échec. La situation des droits de l'homme s'est détériorée. Le régime de Téhéran continue à exporter le terrorisme et poursuit son programme nucléaire secret pour se doter de la bombe atomique avec la conséquence qu'on imagine.
L'Union européenne doit reconnaître qu'il est temps d'adopter une politique différente. Nous devons abandonner toute complaisance avec le régime iranien. Nous devons adopter une politique de fermeté sans aller jusqu'à l'usage d'une force militaire étrangère. Cela veut dire que nous devons soutenir les aspirations des Iraniens et ne pas nous ranger aux côtés de ceux qui dirigent l'Iran contre la volonté de la population.
Il est parfaitement clair que la décision de l'Union européenne d'inscrire l'Organisation des Modjahedines du peuple d'Iran sur la liste des organisations terroriste une réponse aux demandes de Téhéran et elle est une réponse inopportun et injustifié à la demande de Téhéran avec lourde conséquence qui doit être rectifié. Je pense donc que l'Organisation des Modjahedines du peuple doivent être immédiatement retirés de la liste des organisations terroriste de l'Union européenne.
Pour terminer, je voudrais exprimer mon plein soutien à la solution présentée par Maryam Radjavi devant Parlement européen pour régler le problème de l'Iran. Je l'appuie quand elle affirme qu'il n'est pas nécessaire de choisir entre la complaisance diplomatique et l'intervention militaire étrangère. En effet, une meilleure option raisonnable et juste est à portée de la main: Le soutien au peuple iranien et à sa résistance organisée que je me rallie.
Yves Bonnet