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Nouvelles manifestations et violations des droits humains en novembre

06 décembre 2021
in Manifestaions
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CSDHI – Le mois de novembre en Iran a eu sa part de troubles et manifestations. Vendredi dernier, les agriculteurs, rassemblés dans le lit asséché de la rivière Zayandeh Roud, à Ispahan, pour protester contre les pénuries d’eau, ont été accueillis par les forces de sécurité du régime et les forces anti-émeutes. Celles-ci les ont brutalement attaqués dans le but de réprimer la manifestation.

En conséquence, de nombreux agriculteurs et citoyens ayant rejoint la manifestations ont été blessés dans l’attaque et arrêtés. Le régime a dépêché les unités spéciales des forces de sécurité dans la région et les ont stationnées sur les routes menant à la zone pour empêcher d’autres personnes de se rassembler.

Iran Human Rights Monitor (Iran HRM) a déclaré : « Les forces de sécurité et du renseignement avaient envoyé des SMS menaçants au public, le mettant en garde contre toute participation à la manifestation des agriculteurs. »

Le sit-in des agriculteurs dans le lit de la rivière a commencé le 7 novembre pour protester contre l’incapacité du régime iranien à résoudre les problèmes de pénurie d’eau et à mettre en place des plans efficaces pour répartir équitablement l’accès à l’eau. Le 19 novembre, des milliers d’habitants d’Ispahan ont rejoint les agriculteurs pour soutenir leurs protestations. Ils ont organisé des rassemblements à la fois sur le lit de la rivière et sur le pont Khajou voisin.

La semaine dernière, des agents de sécurité en civil ont tenté de mettre fin au sit-in en endommageant les tentes des manifestants. Ce plan ayant échoué, les forces anti-émeutes ont fait irruption le 25 novembre. Elles ont traversé les tentes à moto, tirant des gaz lacrymogènes sur la foule et mettant le feu aux tentes. Le lendemain, elles ont poursuivi leur violente répression, blessant plusieurs manifestants et en arrêtant beaucoup d’autres.

Le samedi 27 novembre, les forces du régime ont blessé au moins 100 citoyens d’Ispahan, lors de la confrontation et en ont arrêté plus de 300.

Dans les prisons iraniennes, la tendance aux exécutions s’est poursuivie dans tout le pays, portant le total de novembre à 28, 26 hommes et 2 femmes. La moitié des exécutions ont eu lieu sur la base d’accusations liées à la drogue, tandis que l’autre moitié était due à des accusations de meurtre.

Le régime a mis en œuvre la condamnation à mort d’Arman Abdolali, le 24 novembre après six reports. Comme son cas comportait plusieurs ambiguïtés, un vaste mouvement de protestation international et national s’est élevé pour empêcher son exécution. Mais après sa septième mise à l’isolement, le tumulte n’a plus pu sauver sa vie.

Les vagues d’arrestations se sont également poursuivies en Iran le mois dernier. Entre le 11 et le 14 novembre, les forces de sécurité du régime ont arrêté de nombreux citoyens kurdes des villes de Baneh, Marivan, Saqqez et Sanandaj.

Les agents du gouvernement ont procédé à ces arrestations sans fournir de mandats judiciaires écrits. Les arrestations ont été accompagnées de violences et d’insultes. Les agents ont saccagé les résidences de ces citoyens kurdes et confisqué leurs biens.

Le mauvais traitement des prisonniers politiques dans les prisons iraniennes est malheureusement un thème récurrent en Iran. Nombre d’entre eux se voient refuser avec véhémence l’accès à un traitement médical. D’autres se voient interdire de passer des appels téléphoniques ou de recevoir la visite de leur famille et de leurs amis.

Mohammad Ashtiani, un prisonnier politique détenu à la prison centrale de Karaj, souffre d’une maladie cardiaque qui l’oblige à prendre chaque jour des médicaments spécifiques. Sa famille a fait plusieurs démarches pour lui fournir des médicaments vitaux, mais le directeur de la prison lui en interdit l’accès.

Il purge actuellement une peine de trois ans de prison pour propagande contre l’État, insulte du guide du régime et soutien du groupe de résistance iranien, l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Autre exemple, à la prison centrale d’Oroumieh, le prisonnier politique Behrouz Shaker a entamé une grève de la faim depuis le 21 novembre pour protester contre les pressions exercées sur les plaignants dans son affaire pour qu’ils retirent leur consentement. M. Shaker a mis fin à sa grève de la faim après avoir reçu des promesses de satisfaire sa demande.

Source : INU

Tags: manifestationsnovembre
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