CSDHI – Les Iraniens de la diaspora se sont réuni aujourd’hui sur les Parvis des Droit de l’Homme pour lancer un appel pour une enquête internationale afin de faire la lumière sur un « crime contre l’humanité » survenu en 1988 en Iran. Un comité de la mort agissant sur une fatwa de Rouhollah Khomeiny, soumettait à une mort systématique tous les prisonniers politiques. 25 ans plus tard, la communauté internationale a une responsabilité de vérité.
Il y a 25 ans, sur une fatwa de l’ayatollah Khomeiny, 30 000 prisonniers politiques, condamnés à des sentences de prison, étaient éliminés en quelques semaines. Durant des interrogations éclaires, le sort des prisonniers dépendait de leur réponse à cette question simple: « êtes-vous toujours un sympathisant de l’OMPI ?»
Cet épisode marque l’une des pages les plus sombres de l’histoire contemporaine de l’Iran. Or, l’inertie de la communauté internationale devant cette « extermination » politique à grande échelle est scandaleuse. D’autant plus que les auteurs et les commanditaires de cet effroyable crime sont toujours à des postes clé du régime islamiste. Un quart de siècle plus tard, les autorités iraniennes s’opposent toujours à la publication de la liste des victimes et à l’identification des lieux de leurs inhumations.
Les dictateurs iraniens voient dans le silence de la communauté internationale un consentement à perpétuer leurs exactions en Iran. Même après la récente élection en Iran, selon les médias iraniens, une centaine de prisonniers ont été pendu à travers le pays, plaçant l’Iran au premier rang du nombre d’exécution dans le monde.
La communauté des Droits de l’Homme insiste vivement sur la nécessité du renvois du dossier de ce crime contre l’humanité au Conseil de Sécurité des Nations-Unis et la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale dans ce dossier.
Au nom de la conscience universelle, nous condamnons une fois de plus le règne de la terreur et des mises à mort systématique en Iran.
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