CSDHI – Samedi 15 février, dans la ville d’Ahwaz (chef-lieu de la province pétrolifère de Khuzestân, située au sud-ouest de l’Iran), les habitants ont de nouveau protesté contre la décision du régime des mollahs de détourner une partie des eaux du fleuve Karoun (le principal fleuve qui existe au sud de l’Iran).
La mise en application de cette décision va créer d’importants problèmes écologiques dans cette province.
Selon des rapports publiés par des sites Internet de l’opposition, les habitants d’Ahwaz qui avaient participé à un rassemblement de protestation devant la préfecture dans cette ville scandaient le slogan suivant : « Ahwaz est tourmentée, Karoun est asséché ».
Les manifestants protestaient également contre la décision du régime des mollahs d’assécher l’étang « Hour-Al-Azim ». La conséquence du desséchement de cet étang naturel est que le taux de poussière et de particules fines dans l’atmosphère de cette zone va augmenter de façon considérable.
Abdol-Hossein Moghtadaï, le préfet de Khuzestân, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Ces derniers jours, il y a eu des rassemblements de protestation contre l’augmentation du taux de poussière dans l’air et aujourd’hui encore, il y a eu un rassemblement de protestation devant la préfecture. Ces rassemblements sont illégaux et ont été organisés sans autorisation de la préfecture. »
Moghtadaï a proféré des menaces contre ceux qui ont participé à ces rassemblements de protestation. Il a défendu le projet de desséchement de l’étang « Hour-Al-Azim » et a affirmé que le but de ce projet est d’exploiter des champs pétrolifères dans cette zone.
Ahwaz est une des villes les plus polluées au monde. A cause du taux élevé de poussière et de particules fines dans l’air, beaucoup d’habitants de cette ville souffrent de maladies respiratoires.
