CSDHI – Brussels Times, 25 juillet – L’association des Réfugiés iraniens en Belgique, IranREF, a tenu une protestation avec une centaine de personnes de la communauté iranienne de Bruxelles, sur le rond-point Schuman en face des institutions européennes, pour critiquer le silence des autorités européennes face aux violations des droits humains en Iran.
Les manifestants dénoncent le fait que les violations des droits humains sont ignorées depuis le début des négociations nucléaires il y a deux ans. Un accord a été signé le 14 juillet et l’Union européenne ne peut plus justifier son silence.
« Pour le peuple iranien ce qui compte le plus c’est la liberté », reconnait un protestataire. « L’accord nucléaire ne résout pas la question des droits humains. L’Europe se définit par ses valeurs démocratiques. Elle les a mises de côté en négociant cet accord. Nous voulons que ça change maintenant ». Ils ont signalé que plus de 1800 personnes ont été exécutées sous Rohani depuis qu’il a accédé à la présidence le 4 aout 2013.
Les Iraniens faisaient aussi signer une pétition contre le blocage des services de base comme l’approvisionnement en vivres au camp Liberty qui abrite quelque 2500 réfugiés iranien près de Bagdad en Irak. Ce blocage a duré cinq jours. Les manifestants envoient aussi un message de soutien à environ une centaine d’enseignants arrêtés à Téhéran lors d’une manifestation contre les violations de leurs droits minimums mercredi dernier.