CSDHI – Le mouvement de colère enseignants ne faiblit pas en Iran, pas plus que celui des infirmières. Le 9 aout, ce sont des professeurs des écoles maternelles qui ont manifesté devant le parlement des mollahs à Téhéran. Ils protestaient contre les nouveaux critères de recrutement.
Il est bon de signaler que les enseignants sont confrontés à un véritable parcours du combattant pour entrer et survivre dans cette branche et que les salaires sont en-dessous du seuil de pauvreté.
A titre d’exemple, seules 630 femmes sur 5000 candidats seront embauchées à l’issue d’un examen par le ministère de l’Education en Iran. A Téhéran, uniquement six femmes figurent au nombre de 190 nouveau employés. Selon l’agence de presse officielle Fars, sur les 594 professeurs des écoles de Téhéran, on ne dénombre que 157 femmes. Les femmes sont interdites d’enseigner dans les lycées de garçons. C’est une des multiples discriminations contre les femmes dans le monde de l’éducation.