CSDHI – La section n°5 de la prison centrale de Vakilabad à Machad dans le nord-est de l’Iran, est réservée aux prisonniers de conscience. Elle est constituée d’une pièce d’environ 30 mètres carrés, avec toilettes et douches. Actuellement, six femmes Bahaï y sont incarcérées. Cinq ont été condamnées à 5 ans de réclusion et une autre à 4 ans.
Elles sont accusées d’ «agir contre la sécurité nationale » et « propagande contre les institutions de la république islamique » à travers la pratique de la foi Bahaï et de leurs activités spirituelles.
Des discriminations leur sont imposées. Elles ont à peine une heure, tôt le matin, pour utiliser la salle de sport et une heure et demi pendant laquelle elles peuvent sortir de leur cellule. La porte de la cellule est fermée pendant le reste de la journée et de la nuit.
Ces détenues sont privées des droits que possèdent les autres prisonniers. Elles sont privées d’accès à la bibliothèque de la prison. Elles n’ont pas le droit de parler ou de communiquer avec d’autres détenues. Pendant les heures où elles sont en salle de gym ou en promenade, les autres détenues sont évacuées. Elles sont complètement isolées. La raison de leur présence dans cette prison est peu claire. Si elles rencontrent accidentellement des femmes à la cantine de la prison ou à la cabine téléphonique, elles sont punies.
Elles sont privées de permissions de sorties, auxquelles ont droit les autres. Comme pour les prisonniers de sécurité, elles ne peuvent avoir une sortie qu’avec la permission du Procureur. Cependant, le Procureur exécute les ordres du service de renseignements de Machad.
Les noms de ces détenues Bahaï sont :
1. Rozita Waseqi, 5 ans de prison
2. Sima Eshraqi, 5 ans de prison
3. Nora Nabilzadeh, 5 ans de prison
4. Sonya Ahmadi, 5 ans de prison
5. Nika Kholoussi, 5 ans de prison
6. Nava Kholoussi, 4 ans de prison
Rozita Waseqi a terminé sa peine de 4 ans de réclusion, mais les services de renseignement de Machad ne l’ont pas encore laissé partir.
(Source : Harana – 12 juillet 2014)