CSDHI – Les parents d’une fillette de 12 ans qui est décédée la semaine dernière dans la ville de Tabriz n’ont pas été autorisés à enterrer leur enfant après que les autorités aient découvert que la famille appartient était de confession Bahaïe.
Mahnaz Samandari, qui souffrait d’une forme de paralysie des membres supérieurs est décédée il y a une semaine.
Depuis août 2011, la communauté Bahaï de Tabriz n’est pas autorisée à enterrer ses morts dans son cimetière. Les autorités l’ont exhorté à enterrer ses morts dans un cimetière éloigné.
Plus tôt en août, les Pasdarans ont repris la démolition d’un cimetière bahaï à Chiraz, dans le sud de l’Iran, après une pause de plusieurs mois face à la pression internationale, a rapporté la communauté internationale bahaïe.
Les Pasdaran ont retiré les restes humains des tombes de certains Bahaïs pour les entasser à ciel ouvert dans un emplacement où doit se construire un nouveau complexe culturel et sportif.
Dans ce cimetière historique, établi dans les années 1920, 950 membres de la communauté Bahaï ont été enterrés, dont dix femmes exécutées par le régime iranien en juin 1983.
La Résistance iranienne condamne cet acte odieux qui s’inscrit dans la montée de la répression et la violation des droits humains Iran qui, depuis le début de la présidence d’Hassan Rohani, il y a un an, a pris une ampleur sans précédent avec plus de 1000 exécutions.