CSDHI – Un prisonnier iranien est mort le 30 novembre, après s’être vu refuser des soins médicaux adéquats dans une prison d’Ilam, dans l’ouest de l’Iran.
Ruhollah Maleki, 30 ans, en était à son quatrième jour de grève de la fai. Ce jour-là, lorsqu’on l’a emmené à l’hôpital de la prison après avoir tenté de se suicider en prenant des pilules.
Son état physique était grave. Cependant, les autorités ont renvoyé le prisonnier iranien dans le service sans recevoir des soins médicaux. Et cela a entraîné sa mort.
Selon l’Organisation Hengaw, le prisonnier iranien a entamé une grève de la faim le 27 novembre. Il protestait contre l’incertitude qui règne depuis 10 ans sur son cas. Au deuxième jour de la grève, des agents pénitentiaires l’ont battu et transféré en isolement.
Les forces du régime ont arrêté Maleki en mars 2012 sur la base d’accusations de meurtre. Puis, le tribunal pénal d’Ilam l’a condamné à mort deux ans plus tard.
Le droit international et le droit iranien imposent aux autorités pénitentiaires de fournir des soins médicaux adéquats. Le règlement de l’organisation des prisons officielles iraniennes stipule que, si nécessaire, les détenus doivent être transférés dans un hôpital situé en dehors de l’établissement pénitentiaire. L’Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus des Nations unies exige des autorités qu’elles transfèrent toutes les personnes détenues nécessitant un traitement médical spécialisé vers des établissements spécialisés, y compris des hôpitaux civils.
Pourtant, l’Iran n’est pas en mesure de fournir aux prisonniers iraniens l’accès aux traitements médicaux nécessaires. De nombreux prisonniers en Iran ont désespérément besoin d’un traitement médical.
Les prisonniers iraniens, en particulier les prisonniers d’opinion et les prisonniers politiques, se voient régulièrement refuser un traitement médical approprié.
La mort du prisonnier d’opinion Behnam Mahjoubi, décédé le 21 février 2021 des suites de problèmes médicaux non traités, notamment de graves problèmes neurologiques, n’est qu’un exemple de la situation épouvantable des prisonniers en Iran.
Source : Iran HRM