CSDHI – Une exposition et un rassemblement à Paris sont prévus le 8 octobre sur la place du Châtelet à la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort. L’exposition portera sur les exécutions en Iran. La dictature religieuse demeure le premier bourreau au monde par rapport à sa population et le premier bourreau de femmes et d’enfants. Les exécutions se sont multipliées avec l’arrivée d’Ebrahim Raïssi à la présidence des mollahs.
L’exposition et le rassemblement porteront sur le massacre de 1988 et des personnalités viendront prendre la parole.
Membre de la commission de la mort lors du massacre de 30.000 prisonniers politiques durant l’été 1988 en Iran, Ebrahim Raïssi a gravi les échelon dans le système judiciaire pour en devenir le chef, alors qu’il n’a pas dépassé l’école primaire en terme d’éducation. Il s’est aussi illustré avec la répression du soulèvement de novembre 2019 en Iran qui a fait 1500 morts dans la rue.
C’est sa motivation à exécuter et à exécuter en masse, qui a fait de lui le favori du guide suprême Khamenei, qui a choisi de l’asseoir sur le fauteuil présidentiel. Résultat : en aout, 26 exécutions annoncées et en septembre, 39 autres. Mais ce climat de terreur traduit surtout la crainte d’une explosion sociale par une population excédée par la misère, le coronavirus et la répression.
Le massacre de 1988 est un génocide et un crime contre l’humanité. Il doit être reconnu en tant que tel par la communauté internationale. L’ONU doit ouvrir une enquête à son sujet. Les dirigeants iraniens doivent être traduits en justice pour génocide et crimes contre l’humanité durant 40 ans.