CSDHI – La Présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a prononcé un discours passionné lors d’une manifestation iranienne en Allemagne.
Elle a parlé de la nécessité de poursuivre les principaux mollahs pour leur rôle dans les crimes contre l’humanité commis par le régime, comme le massacre de 1988.
« Il y a vingt-huit ans, a-t-elle dit, quand les mollahs ont commis ce massacre, les gouvernements occidentaux ont choisi de garder le silence. Ainsi, la machine à tuer des mollahs a dépassé les frontières de l’Iran et a pris pour cible des opposants politiques à l’étranger, et maintenant elle a plongé dans le sang le Moyen-Orient et en particulier, la Syrie ».
Cette diffusion terrifiante de troubles et de déstabilisation, est une des raisons pour laquelle Madame Radjavi a préconisé aux gouvernements occidentaux de répondre à l’appel pour la justice en faveur des victimes du massacre de 30.000 prisonniers politiques en Iran et de traduire les dirigeants de ce régime devant une cour de justice internationale.
« En fait, il existe une relation directe entre les exécutions catastrophiques en Iran et l’exportation par les mollahs de la guerre et du terrorisme au Moyen-Orient et dans d’autres pays. Tant que cette machine à assassiner n’est pas stoppée en Iran, aussi longtemps que les membres de la résistance à Achraf et au camp Liberty seront massacrés et frappés par des roquettes, et aussi longtemps que les prisonniers seront massivement exécutés tels que les 25 prisonniers politiques sunnites qui ont été pendus le mois dernier, l’exportation de l’instabilité, de l’insécurité et du bellicisme du régime iranien se poursuivra également ».
« Aujourd’hui, le peuple d’Iran a pris pour cible le régime au pouvoir à travers une marée de protestation et de haine dans un mouvement implacable de recherche de la justice. En revanche, les mollahs au pouvoir en Iran ont mis de côté toute dissimulation du massacre, le défendant officiellement. Mais ils ne sont pas en mesure de défendre une telle horrible effusion de sang juridiquement ou politiquement, ou la justifier religieusement. Donc, ils ne peuvent recourir à cette justification éhontée que s’ils n’avaient pas tué les Moudjahidines, ils auraient perdu leur pouvoir et leur puissance ».
Elle a ajouté : « Les mollahs n’osent même pas faire connaître la fatwa de Khomeiny pour ce crime horrible dans leurs médias, parce que le décret n’est rien d’autre qu’un ordre de commettre un crime contre l’humanité qui contrevient à leur propre jurisprudence intégriste.»
Source : Stop au Fondamentalisme