CSDHI – Le 7 novembre, le Conseil National de la résistance de l’Iran (CNRI) a tenu une conférence dans le hall principal de l’Université centrale de Sassari, en Italie, pour commémorer les 30 mille martyrs du massacre de 1988 en Iran, afin de soutenir le « Mouvement de recherche de la justice » et « condamner la répression des femmes par le régime clérical iranien ». Le maire de Sassari, le directeur de l’Amnesty International, et des représentants italiens ont participé à la conférence. Une délégation de la Résistance iranienne y a également assisté et a prononcé un discours.
Dr. Virginia Pishbin a ouvert la conférence, et les invités et les orateurs ont été présentés.
La conseillère politique et culturelle du maire de Sassari, Raffaella Sau, a souhaité la bienvenue à la délégation de la Résistance iranienne et a déclaré : « Je tiens à exprimer ma gratitude à l’Association des jeunes iraniens en Italie pour la tenue de la conférence. Je remercie également ceux qui résistent pour attirer l’attention mondiale. Je vous remercie pour vos activités qui façonnent notre opinion publique contre la violence et le génocide dans votre pays.
Elahe Arjmandi, membre de la Commission des femmes du CNRI, a parlé du massacre de 1988, au cours duquel 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés d’après la la Fatwa de Khomeini. Elle a déclaré que les martyrs ont maintenu leur résistance sur la potence, et ont parlé de la brutalité de Khomeiny et des commissaires de la mort. Elle a insisté sur le rôle de ces dirigeants dans le Massacre de 1988encore actifs qui jouent un rôle dans le régime, ainsi lors de la vague actuelle d’exécutions. Elle a souligné que ces dirigeants seront jugés, et c’est ce que préconise le Mouvement pour la recherche de la justice.
Elham Zanjani a été l’orateur suivant. Elle a décrit la répression du régime contre les femmes et a déclaré que le rôle des femmes en Iran est de s’opposer au fondamentalisme qui est né du système de Velayat e Faqih (la Tutelle du Juriste Islamique). Parmi les 120 000 martyrs de la résistance iranienne, il y avait un nombre important de femmes et de filles qui étaient membres de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple de l’Iran (OMPI). Malgré la répression, le régime ne pouvait pas effrayer les jeunes. Ils ont été inspirés par la lutte des femmes à la tête des manifestations contre le régime clérical.
Samira Nariman était l’oratrice suivante. Elle a pris la parole au nom de l’Association des jeunes iraniens en Italie et a expliqué les activités de l’Association des jeunes Iraniens en Europe et en Amérique pour soutenir le Mouvement pour la recherche de la justice.
Ensuite, les doctoresses Stefania Fusco et Maria Cristina Carta ont discuté des lois misogynes du régime et de la suppression des femmes en Iran comme base fondamentale du régime clérical. Elles se sont engagées à soutenir le Mouvement pour la recherche de la justice et ont souligné la nécessité de juger les auteurs du massacre de 1988.
M. Nicola Sanna, le maire de Sassari, a été le dernier orateur. Appréciant que la conférence ait eu lieu en l’honneur des martyrs de la liberté, il a dit : « Je félicite les dames qui ont participé à cette conférence et depuis que la Présidente de la Résistance iranienne est une femme, cela constitue un concept significatif et un message. Les femmes mènent la résistance aux niveaux nationaux et internationaux et elles sont les véritables défenderesses de la liberté et de la démocratie ». Il a poursuivi : » Nous et notre ville sommes du côté des combattants de la liberté et des révolutionnaires. Nous saluons la délégation de la Résistance iranienne et nous soutenons leur lutte pour la liberté et la démocratie ».
Dr. Virginia Pishbin a lu une déclaration condamnant le massacre de 1988 et tous les participants ont signé la déclaration à la fin de la conférence.
Source : Stop au Fondamentalisme