CSDHI – Le journal Alsharq Al-Awsat a publié le 5 novembre 2016 un rapport sur les résultats des recherches effectuées par les chercheurs de Khalij-e-Fars (Golfe Persique) sur le massacre de 1988 où des prisonniers politiques en Iran ont été systématiquement exécutés. L’article de journal a indiqué que les chercheurs ont étudié les statistiques, les nombres et les événements liés aux nombreuses exécutions en Iran en 1988 quand Khomeiny était en fonction. Le régime dictatorial de l’Iran est établi sur la potence que Khomeiny a fondé.
Il utilise la suppression et l’exécution comme un moyen d’éliminer les rivaux qui pensent différemment et qui ont des idéologies différentes. Les exécutions se sont poursuivies depuis le massacre de 1988.
La recherche a examiné les trois accusations de « guerre contre l’islam », « agissement contre la sécurité national » et « enracinement de la corruption dans la société ». Ces trois accusations étaient l’excuse utilisée par le régime des mollahs pour éliminer les dissidents politiques.
Les chercheurs ont écrit sur le massacre de prisonniers politiques et aussi sur les conséquences de l’enregistrement audio qui a été publié par l’Ayatollah Montazeri. Khomeiny a ordonné une Fatwa permettant l’exécution de l’OMPI et de ceux qui étaient contre le régime en 1988. En conséquence, le pouvoir judiciaire iranien a autorisé la condamnation d’exécuter et de mettre à mort environ 30 000 personnes.
L’enregistrement audio de 40 minutes a été publié sur le site officiel de l’ancien successeur de Khomeiny, l’ayatollah Hossein Ali Montazeri en août 2016. Dans la conversation enregistrée, nous entendons l’ayatollah Montazeri parler aux 4 membres du «comité de la mort» de Khomeiny.
Le nombre des prisonniers politiques exécutés avait déjà été condamné à l’emprisonnement ou avait déjà purgé leur peine de prison. Quelques autres personnes qui ont été exécutées avaient été libérées de prison, mais à nouveau emprisonnées sur l’ordre de Khomeini. Elles ont été exécutées parce qu’elles avaient des liens familiaux avec les membres et les partisans de l’OMPI.
La bande est la preuve que les ancien et actuels dirigeants du régime iranien ont joué un rôle important dans le massacre de 1988. Le guide suprême actuel, Khamenei, était le président pendant ces années et il était donc l’un des principaux auteurs de l’atrocité.
Ali Akbar Hashemi Rafsanjani était le président de l’assemblée consultative islamique à l’époque et il est maintenant le président du conseil du discernement. Il était en contact étroit avec Khomeiny pour les décisions importantes relatives à l’exécution des prisonniers politiques.
Le rapport se réfère aux perspectives et aux conséquences futures. Si Hassan Rohani prend ses fonctions pour la deuxième fois, il est peu probable que le nombre d’exécutions effectuées en Iran diminuera. Le régime iranien considère les opposants politiques comme une menace directe à sa propre survie et à sa continuité ; il recourt donc aux exécutions pour contrôler sa peur.
Source : Stop au fondamentalisme