CSDHI – Alors que le monde célèbre la Journée internationale des Droits humains, l’Iran poursuit sa frénésie d’exécutions en pendant sept détenus à travers le pays.
Cinq détenus ont été pendus aujourd’hui, le 11 décembre, à la prison de Dizel Abad à Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran. Une seule victime a été identifiée comme s’appelant, Kavous Ashouri. Il n’y a pas de nouvelles sur les identités des quatre autres prisonniers.
Selon l’agence Fars, un autre détenu, identifié par ses initiales A.P., a été pendu le 12 décembre, à la prison de Sari, dans le nord de l’Iran.
Dans une autre affaire, le dimanche 10 décembre, au matin, un détenu de 35 ans se nommant Sayad Ahadi a été pendu dans la prison centrale d’Ardabil. Ayant été condamné à mort depuis quatre ans, Seyed Ahadi avait été transféré en isolement en vue de son exécution, le 9 décembre.
L’absence de classification des meurtres non intentionnels en Iran entraîne la peine capitale pour toute personne ayant commis un meurtre, intentionnel ou non.
Source : Les droits de l’homme en Iran