CSDHI – Un jeune homme qui s’appelait Sajjad Rashidi a été abattu devant sa famille lors d’une fusillade impliquant des agents du renseignement à Andimeshk dans la province du Khuzistan, dans le sud-ouest de l’Iran.
Le tir mortel des agents du renseignement s’est produit vers 18h00, le 5 février, suite à la résistance de Sajjad Rashidi face aux forces qui ont attaqué leur résidence pour arrêter son frère.
On dit que le frère de M. Rashidi est un activiste des médias sociaux qui a dirigé un groupe affilié à des groupes d’opposition.
Sajjad Rashidi était le père d’un nouveau-né.
Ce n’est pas la première fois que les forces de sécurité ou les agents iraniens du renseignement recourent à la force pour appréhender les gens.
Dans une autre affaire, un homme identifié comme étant Seyed Ibrahim Rasouli a été abattu le 18 janvier 2018 lors d’une attaque menée par les forces de l’État à Eqlid, dans la province de Fars.
Selon des témoins oculaires, Seyed Ibrahim Rasouli a été abattu après s’être défendu contre les forces de sécurité officielle qui avaient l’intention de pénétrer de force dans sa maison. Les affrontements entre l’homme et les agents ont duré plus de 10 heures.
Khosrow Razmjouee, le commandant de la Force de la sécurité de l’Etat d’Eghlid, a dit qu’Ibrahim était un « truand » et tout en s’accrochant à une liste de médicaments qu’il a faussement prétendu avoir trouvé dans la maison d’Ibrahim, il a affirmé qu’il s’était suicidé, selon le « Young Reporters Club » géré par l’État, affilié aux pasdarans.
Source : Les droits de l’homme en Iran