CSDHI – Un membre de la communauté des Derviches Gonabadi, Mohammad Raji, qui a récemment été arrêté, dans la 7ème rue Golestan à Téhéran, a été torturé à mort au cours de son interrogatoire.
Les agents du renseignement ont appelé sa famille le 3 mars et ils lui ont dit de se référer au bureau du renseignement où M. Raji avait été détenu.
Ce matin, le lorsque la famille s’est adressée au bureau, les autorités les ont informés que Mohammad Raji était tombé dans le coma. Mais quelques heures plus tard, lors d’un appel téléphonique avec la famille de M. Raji, on leur a dit qu’il avait perdu la vie en raison de coups portés à la tête.
Mohammad Raji était marié et avait cinq enfants.
Actuellement, l’un de ses fils, Mohammad Ali Raji, arrêté dans la même rue, est en détention dans la prison du Grand Téhéran (prison de Fashafoyeh).
Un rassemblement le 19 février 2018 des Derviches Gonabadi a tourné en affrontement violent après l’intervention de la police. Les Derviches protestaient contre la détention de Nematollahi Riahi et le manque de responsabilisation des agents quant à l’endroit où il était détenu et les accusations portées contre lui. Nematollahi Riahi s’était rendu au poste de police de Namju pour s’informer de la situation des autres Derviches détenus mais il a été arrêté par la police. La fille du vieil homme a dit qu’il avait de graves problèmes cardiaques et qu’il avait un pacemaker.
Les forces de sécurité de l’État a attaqué les manifestants, tirant des coups de feu et utilisant des gaz lacrymogènes et des matraques. Au moins trois manifestants Derviches Gonabadi ont été tués et plus de 600 ont été arrêtés. 70 femmes arrêtées pendant les manifestations des Derviches Gonabadi ont été transférées dans la prison de Qarchak, dans le sud-est de la capitale.
Ils sont détenus dans la section de quarantaine du quartier 3 où toutes les communications avec le monde extérieur sont coupées. De nombreux manifestants ont été gravement blessés par des unités anti-émeutes utilisant des pistolets à plomb. Des rapports indiquent que de nombreux manifestants blessés ont été arrêtés dans des hôpitaux par des agents du renseignement.
Source : Les droits de l’homme en Iran