Le régime iranien a pendu quatre prisonniers ce week-end. Trois hommes, identifiés comme étant Yahya Madadi, Ata'ollah Poulzehi et Hossein Safarlou, ont été pendus en public sur la place Motahari de la ville sainte de Qom. Un autre prisonnier non identifié a été envoyé au gibet dans la ville du sud-est de Zahedan, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA dimanche.
Ces exécutions arbitraires ont lieu seulement deux semaines après que le troisième Comité de l'Assemblée Générale de l'ONU ait exprimé son inquiétude, dans une résolution adoptée à l'unanimité, sur les violations systématiques des droits de l'homme et le nombre croissant d'exécutions en Iran. Cependant, le régime iranien n'a jamais tenu compte des 54 résolutions des Nations unies le condamnant ou de la préoccupation croissante de la communauté internationale sur son bilan épouvantable des droits de l'homme.
Il est temps que le dossier des droits de l'homme du régime iranien soit renvoyé devant le conseil de sécurité de l'ONU pour des mesures immédiates et contraignantes à son encontre.