CSDHI – Fatemeh Molayan, la mère de Sina Ghanbari, jeune manifestant tué sous la torture en Iran, raconte que quand elle a mis Sina dans la tombe et malgré les agents qui l’entouraient, elle lui a découvert la tête et a constaté des signes de fracture du crâne et l’œil gauche écrasé.
Le 5 février 2018, le corps de Sina a été retrouvé par des prisonniers qui allaient nettoyer des toilettes dans la salle de bain de la section de quarantaine de la prison d’Evine et qu’il avait un sac poubelle serré autour du cou. On prétend qu’il s’est suicidé.
Deux jours avant sa mort, il avait été interrogé et avait dit à ses codétenus qu’il avait été passé à tabac. Il portait de graves contusions sur le corps.
Depuis le début des manifestations en janvier 2018, environ 5 000 personnes ont été arrêtées. Outre la mort ambiguë de Sina Qhanbari, il y a eu des rapports sur la mort de Vahid Haidari et de Shahab Abtahi-Zadeh en Irak ; Mohsen Adeli à Dezfool, Sarou Qhahremani et Kyanoush Zandi à Sanandaj.
Source : Les Droits de l’homme en Iran – 13 mai 2018