CSDHI – Dans la matinée du 22 septembre, le régime des mollahs en Iran a executé neuf prisonniers à la prison d’Adel Abad dans la ville de Chiraz. Contrairement à son habitude, il a rendu ces neuf pendaisons publiques par le biais de l’agence de presse Fars, le jour même.
Un autre site officiel, Javan Online, a écrit le 21 septembre que deux jeunes de 21 et 31 ans avait été exécutés à la prison de Radjaï-Chahr dans la ville de Karadj. Cependant l’information ne donne pas de date, se contentant d’indiquer « ces derniers jours ».
Par ailleurs, concernant les trois jeunes prisonniers politiques exécutés le 8 septembre, Loqman et Zanyar Moradi avec Ramine Hossein-Panahi, les parents ne savent toujours pas où les corps ont été enterrés. Une mesure inhumaine qui les privent de deuil et qui avive leur douleur.
La méthode n’est pas nouvelle. Lors du massacre de 30.000 prisonniers politiques qui s’est déroulé dans les prisons de 110 villes d’Iran durant l’été 1988, les mollahs n’ont jamais restitué les corps des victimes aux familles, ni indiqué où ils avaient été enterrés. Ces victimes avaient été inhumés à toute vitesse dans des fosses communes à travers le pays. Fosses que le régime a commencé à détruire pour effacer les preuves de son crime contre l’humanité.
Source : Agence de presse officielle, Fars