CSDHI – Les autorités iraniennes ont pendu en public trois hommes, hier, mercredi 21 novembre 2018, après avoir été condamné pour Moharebeh (guerre contre Dieu) pour vol à main armée à Chiraz, dans le centre-sud de l’Iran. Le premier accusé a également été accusé d’avoir tué un policier.
Les victimes identifiées par les médias officiels comme Siamak Eslaminia, Kourosh Gholizadeh et Foad Ghanemi ont été pendues sur la place Payam, à Chiraz.
« Des dizaines d’enfants âgés de 3 à 10 ans se trouvaient parmi la foule avec leurs parents », a rapporté l’agence de presse officielle IRNA.
La vidéo de la scène publiée par les médias d’Etat met en lumière le recours à des exécutions publiques, au cours desquelles les autorités procèdent à des pendaisons sur une grande grue, devant une foule de témoins.
Les autorités iraniennes ont reconnu l’exécution d’au moins 10 personnes depuis le début de l’année.
L’Iran est l’un des pays qui n’a pas encore aboli la peine de mort.
Dans un rapport publié le 12 avril, Amnesty International a déclaré : « Plus de la moitié (51%) des exécutions enregistrées en 2017 ont eu lieu en Iran ».
L’Iran se classe au deuxième rang mondial après la Chine en termes d’exécutions et a « procédé à 84 % du nombre total d’exécutions dans le monde avec l’Arabie saoudite, l’Irak et le Pakistan ».
Source : Les Droits de l’homme en Iran