Des dizaines de prisonniers politiques transférés de l'ensemble du pays vers les prisons de Gohardacht et d'Evine à Téhéran
Cinq prisonniers ont été pendus à la prison d'Evine et 23 autres attendent leur exécution
Le chef du judiciaire des mollahs, Mahmoud Hachemi Chahroudi, redoutant l'état explosif de la société, spécialement dans la jeunesse, a ordonné que les exécutions ne se fassent plus en public. C'est une nouvelle tactique du régime iranien pour commettre ses crimes ignobles, comme des amputations ou arracher des yeux, derrière les murs des prisons.
Cela intervient à un moment où cinq prisonniers ont été pendus dans la sinistre prison d'Evine à Téhéran le 27 janvier. 28 prisonniers ont aussi été transférés de la prison de Gohardacht à celle d'Evine pour y être exécutés.
Au milieu de tout cela, hier la télévision d'Etat a cité Chahroudi disant : « exécuter en public n'est possible qu'avec l'accord du chef du judiciaire et sur la base de nécessités sociales. Les peines de mort (…) ne doivent pas se faire en public ou être rendues publiques de manière à créer des tensions psychologiques dans la société, spécialement dans la jeunesse. » « La peine de mort doit être appliquée derrière des portes closes et on doit en interdire la publication à la télévision ou par des photographies", a ajouté la télévision.
Les mollahs au pouvoir redoutent la montée des émeutes et des protestations populaires, mais aussi de la haine qu'engendrent ces horribles scènes de tortures dans la population, et ont décidé de recourir à de nouvelles tactiques derrière les murs des prisons.
La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l'ONU, le Haut commissaire des droits de l'homme de l'ONU, et l'ensemble des organisations de défense des droits de l'homme et des droits des enfants à condamner le nombre croissant d'exécutions, en particulier d'adolescents, par le régime iranien. La Résistance appelle aussi au renvoi du dossier des droits de l'homme du régime iranien et de son soutien au terrorisme devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Elle appelle aussi à des mesures urgentes pour mettre fin aux exécutions et aux autres traitement et châtiments cruels et dégradants en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 31 janvier 2008