CNRI – Le 3 septembre, les quotidiens officiels en Iran ont annoncé que la cour suprême a avalisé la peine de mort d'une jeune femme de 33 ans, Mme Afsaneh Norouzi, accusée d'avoir tué le chef des services de renseignement de l'île de Quish qui essayait de la violer, en l'absence de son mari. Citant son avocat, l'agence de presse officielle ISNA rapportait le 29 août que « la commission d'experts a déclaré que cette femme a agi uniquement en état de légitime défense. » Exécutions et condamnations à mort
Le 17 juillet, quatre jeunes ont été pendus à la prison d'Evine de Téhéran.
Le 20 juillet, un prisonnier a été exécuté à Chiraz sous le regard pétrifié de la population
Les 19 et 20 juillet, cinq hommes ont été pendus en public à Ispahan. Le chef du judiciaire a déclaré à la presse : « Exécuter les peines en public contribue à renforcer la sécurité. »
Le 24 juillet, dans la ville de Behbahan (sud-ouest), quatre prisonniers ont été pendus.
Le 26 juillet, un homme de 30 ans a été pendu en public dans la ville portuaire de Bandar Abbas, dans le sud du pays.
Le 30 juillet, Hossein Ali Youssefi, 23 ans, et un autre jeune homme, Saïd Rafi'i, ont été pendus à la prison de Qasr de Téhéran, selon le journal gouvernemental Iran du 31 juillet.
La presse officielle a aussi rapporté la condamnation à mort d'une jeune femme de 25 ans, du nom de Fakhteh, par la cour d'assises de Téhéran.
Dans la soirée du 14 août, les agents des forces de sécurité ont abattu à Téhéran un jeune homme de sang-froid. L'incident s'est produit lors d'un raid contre une fête d'anniversaire dans un domicile privé. Les agents ont ouvert le feu sur les filles et les garçons paniqués qui tentaient de fuir. Mohammad Nikbakht a été tué sur le coup. La nouvelle a provoqué une tel tolé à Téhéran que les autorités ont annoncé la mise en examen de trois agents. Cependant pour le système judiciaire, il ne s'agit pas d'un meurtre et l'enquête ne portera que sur une éventuelle « négligence en mission ».
Le 19 août, un prisonnier a été pendu à Kerman (dans le sud) selon le journal Iran du 31 août.
Le 23 août, le quotidien Khordad a rapporté qu'un homme, Zaman, a été pendu à Kerman.
Le 24 août, le journal Etemad a annoncé qu'une jeune femme de 20 ans, tout juste mariée, a vu sa peine de mort confirmée par la cour suprême. La condamnation à mort de Kobra Rahmanpour a été envoyée au bureau d'application des peines.
Le 28 août, Gholam Hossein Mohammadi résidant dans la banlieue sud de Téhéran, a été exécuté avec deux de ses amis pour avoir participé aux émeutes de juin et de juillet.
Esmaïl Mohammadi, 36 ans, prisonnier politique à Boukan dans le Kurdistan et emprisonné depuis le mois d'août, vient d'être condamné à mort.
Le journal Iran a rapporté le 31 août que trois prisonniers ont été pendus à la prison de Karadj.
Le 3 septembre, les quotidiens officiels en Iran ont annoncé que la cour suprême a avalisé la peine de mort d'une jeune femme de 33 ans, Mme Afsaneh Norouzi, accusée d'avoir tué le chef des services de renseignement de l'île de Quish qui essayait de la violer, en l'absence de son mari. Citant son avocat, l'agence de presse officielle ISNA rapportait le 29 août que « la commission d'experts a déclaré que cette femme a agi uniquement en état de légitime défense. » Mme Norouzi, en prison depuis 1997, est mère de deux enfants. D'après la constitution des mollahs, un juge peut revoir son cas et commuer sa peine de mort en versement du prix du sang à cause de ses enfants en bas âge. Mais la cour suprême a confirmé la peine. Les femmes en Iran sont donc confrontées à ce choix implacable : ne pas résister au viol et être lapidées ou, si elle se défendent, être exécutées.
Le journal Entekhab a rapporté le 7 septembre qu'un jeune homme nommé Reza A. a été condamné à mort à Téhéran
Le 9 septembre, Le quotidien officiel Iran a rapporté qu'un prisonnier nommé Nasser Chiragha a été pendu à Téhéran. Le journal a ajouté que onze autres personnes sont dans le couloir de la mort pour des vols à la tire. Le même journal a annoncé dans une édition différente, que trois hommes ont été condamnés à mort, accusés d'intimidation et de vol et que les peines de mort ont été approuvées par la cour suprême des mollahs.
Toujours le 9 septembre, le quotidien Khabar a publié que deux jeunes, Chahram Chaterabadi et Babak Kanani, ont été pendus en public dans la ville de Kermanchah (ouest de l'Iran).