CSDHI– Selon les informations reçues de l’hôpital Khomeiny (1000 Takhte-khabi), le nombre de tués du soulèvement dans cet hôpital, se monte à 150 personnes. Selon des témoins oculaires, la majorité des blessés des manifestations se sont rendus dans des cliniques privées pour se faire soigner et éviter d’être arrêtés par les agents du ministère du Renseignement. Même les personnels de ces hôpitaux n’ont pas enregistré les noms et les adresses de ces blessés.
A cet égard, le ministère du renseignement avait envoyé dans chaque clinique privée des agents pour contrôler et arrêter les blessés.
Dans un hôpital quand un agent de renseignement s’est adressé à un médecin qui sympathisait avant avec une bande du régime pour lui demander la liste des blessés. Comme il refusait de la lui donner, les agents du Vevak l’ont attrapé et passé à tabac dans la rue quand il a quitté l’hôpital pour rentrer chez lui.
Après cet incident, le médecin a soigné systématiquement tous les blessés personnellement sans jamais les enregistrer sur aucune liste.
Il faut rappeler qu’à cause de son emplacement au cœur des rassemblements et des manifestations, l’hôpital 1000 Takhte-khabi a le plus grand nombre de blessés et sa morgue est actuellement dans les mains du Vevak.
Un prisonnier libéré a également rapporté qu’après le 20 juin, il a vu une liste de 250 noms de tués répertoriés sur plusieurs pages, dans les mains d’un agent du Vevak qui était chargé du transfert des prisonniers.