Cette semaine le régime des mollahs a procédé à une exécution à Zahedan, capitale provinciale du Sistan-Balouchistan, dans le sud-est de l'Iran.
La dictature religieuse a fait passer cet homme, Nasrollah Chanbeh Zehi, pour un des responsables d'un attentat contre un bus de gardiens de la révolution.
La population locale dit qu'il s'agit en fait d'un otage, parent éloigné du chef du Jondollah qui a mené l'attentat. Ce dernier ne s'étant pas rendu aux forces de sécurité, l'otage a été sacrifié.
Fidèle à sa tradition, la théocratie a battu des records de vitesse en matière de procès sommaire et de barbarie en matière d'exécution publique.
Les agences de presse ont publié un démenti du groupe qui a revendiqué l'attentat, comme quoi cet homme n'a jamais fait partie de ses membres.
Le régime intégriste cherche par cette mise à mort, à répandre un climat de peur. Outre cette exécution, il a également procédé à des rafles importantes de familles entières dans cette région qui connaît des troubles depuis quelques années. La population, à majorité sunnite, proteste contre la discrimination sévère dont elle est victime.