CSDHI – Le régime en Iran s’apprête à exécuter un jeune prisonnier kurde de 21 ans, Himan Oraminejad qui avait moins de 18 ans à l’époque du délit qui lui est imputé. La Résistance iranienne a appelé les instances internationales à prendre des mesures efficaces pour stopper cette pendaison.
Himan Oraminejad est emprisonné à Sanandaj dans la province du Kurdistan d’Iran. Cette prison compte 110 condamnés à mort, dont beaucoup à l’instar d’Himan avaient moins de 18 ans lors du délit dont ils sont accusés. Par exemple Youssef Mohammadi âgé de 20 ans, avait 14 ans au moment des faits. Siavoch Mahmoudi et Amanj Hosseini (Oveyssi) avaient eux 17 ans.
Le droit international interdit de condamner à mort un enfant, à savoir toute personne de moins de18 ans. Or le régime iranien méprise ouvertement l’ensemble des chartes et conventions internationales.
Le 5 février 2016, le comité des droits de l’enfant de l’ONU, fort de 18 experts, a publié un rapport sur la poursuite des exécutions de mineurs en Iran. Il y qualifie les lois et le traitement inhumains réservés aux enfants et particulièrement aux filles, de violation des critères internationaux et n’hésite pas à les condamner. Le comité onusien note que la loi des mollahs autorise l’exécution d’une petite fille de 9 ans, jugée pénalement responsable par ce régime obscurantiste.
Le comité déplore qu’en raison du secret entretenu sur ces graves exactions, il n’existe pas de statistiques sur le nombre de mineurs emprisonnés et exécutés en Iran.