CSDHI – Les mollahs en Iran sont cruels et sadiques. Ils ne se contentent pas d’exécuter une personne, ils essaient dans le sillage de cette mise à mort, d’en faucher d’autres, ou de les blesser si profondément qu’elles ne s’en relèveront peut-être jamais.
Les bourreaux des ollahs ont plusieurs manières de faire savoir aux familles l’exécution d’un proche en Iran. Durant le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988, quand il s’agissait d’une jeune fille, vierge, le viol était systématique avant l’exécution pour qu’elle « n’aille pas au paradis », et ce crime se faisait sur la base d’une fatwa religieuse. Le violeur et bourreau se considérait marié, toujours selon la fatwa, et se présentait quelques jours après au domicile des parents en leur remettant des friandises – pour le mariage – et les affaires de leur fille exécutée. Beaucoup de parents sont morts sur le coup à l’annonce de ce double crime.
Il est arrivé aussi à maintes reprises, que les bourreaux restituant les affaires du condamné, exigent des parents le paiement des balles qui avaient tué leur enfant.
Pour la famille Bigham, une parmi des dizaines de milliers touchées par le massacre des prisons en 1988 en Iran, le sadisme a été poussé un cran au-dessus. Mitra, aujourd’hui étudiante en droit en Belgique, raconte que lorsque les bourreaux ont tendu un sac à sa mère, ils lui ont dit que c’était les affaires de son fils. En ouvrant le sac, elle y a trouvé en tout et pour tout … la corde qui l’avait pendu …
Pendant 37 ans les mollahs ont tué et torturé en toute impunité. 120.000 exécutions politiques, sans compter les milliers d’autres de « droit commun », comme si le droit existait dans ce régime de sauvages. Un grand mouvement pour la justices’est levé en Iran comme dans la diaspora. Il est temps que les auteurs et cerveaux de ces massacres soient traduits devant une cour pénale internationale pour crime contre l’humanité. Il est temps que les démocraties demandent des comptes et conditionnent leurs relations à la fin des exécutions en Iran.