CNRI – Au milieu de la répression continue et des pendaisons publiques, le régime des mollahs a augmenté la pression physique sur les prisonniers politiques. À cette fin, de nombreux prisonniers politiques ont été transférés en isolement cellulaire ou dans des sections de criminels de droit commun.
En mai, M. Mansour Radpour, prisonnier politique, accusé de soutenir les Moudjahidine du peuple d'Iran (l'OMPI) a été brutalement torturé pendant plusieurs semaines et transféré ensuite à une section de criminels à la prison de Gohardacht d'une triste notoriété. M. Radpour était dans de mauvaises conditions physiques ayant eu des côtes et des dents brisées sous la torture.
Il a été condamné à trois ans de prison après un procès sommaire sans avoir pu contacter sa famille.
Ces dernières semaines, ce régime inhumain a envoyé plusieurs prisonniers politiques à la potence sous prétexte de délits de droit commun. Le 23 juillet, le régime a exécuté douze prisonniers dans la seule capitale. Parmi eux se trouvaient au moins deux prisonniers politiques identifiés comme étant Fazel Ramezani et Haj-Morad Mohammadi accusés d'affrontements avec des gardiens de la révolution.
La Résistance iranienne appelle le Haut commissaire de l'ONU pour les Droits de l'homme et toutes les autres organisations des droits de l'homme à condamner les mesures répressives contre les prisonniers par le régime iranien, en particulier les prisonniers politiques et appelle à la mise en place d'une mission d'enquête internationale sur les conditions dans les prisons iraniennes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 juillet 2007