CNRI – Dans une conférence de presse à Oslo, le représentant du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans des pays nordiques, et des juristes norvégiens ont dénoncé la vague d'exécutions en Iran et appelé à mettre fin à la politique honteuse de complaisance vis-à-vis de la dictature religieuse des mollahs.
Outre Parviz Khaza'i, le représentant du CNRI dans les pays nordiques, Mme Tove Rasch, de l'Association internationale des avocats Internationaux en Norvège et Mme Hanne Christiansen, une militante des droits de l'homme et membre de l'Église norvégienne, ont pris la parole lors de cette conférence de presse.
Parviz Khaza'i a annoncé que la présidente élue de la Résistance Maryam Radjavi avait appellé les Nations Unies et tous les gouvernements à prendre des mesures pour mettre fin aux exécutions à grande échelle en Iran. Elle a souligné l'augmentation du nombre des exécutions et que beaucoup attendaient de l'être, a précisé M. Khaza'i. Dans une seule prison de l'ouest de Téhéran, plus de 600 personnes attendent dans le couloir de la mort.
Selon M. Khaza'i, au moins 31 personnes ont été pendues en public le mois passé en Iran. Il a affirmé que si la communauté internationale, particulièrement l'ONU, n'intervenait pas pour arrêter les exécutions, le nombre de pendaisons publiques et de chatiments cruels augmenterait de manière dramatique.
Mme Rasch a exprimé son dégoût des chatiments inhumains du régime des mollahs, déclarant que l'inaction des gouvernements occidentaux était inacceptable.
Mme Christiansen a réitéré son regret pour ces crimes inconcevables au nom de la religion et a dit aux journalistes que c'était leur devoir de rapporter ces exactions et d'alerter l'opinion publique.
Lors de cette conférence de presse, un prisonnier politique qui a passé huit anneés dans les prisons d'Iran a témoigné des tortures qu'il avait endurées.