CSDHI – En Iran, la famille d’Atena Daemi a déclaré qu’après 9 jours de grève de la faim sèche, elle est en très mauvaise santé physique et que les autorités judiciaires sont responsables de sa sécurité et de celle de sa compagne de cellule, la prisonnière politique, Golrokh Iraie.
« Si mes filles meurent en prison, ce ne sera pas parce qu’elles se sont suicidées, mais parce qu’elles ont été tuées … En tant que père d’Atena Daemi, j’annonce que la responsabilité de la vie de mes filles incombe au Procureur », a-t-il écrit.
Des rapports indiquent qu’Atena Daemi et Golrokh Iraie, deux activistes des droits de l’homme, ont entamé une grève de la faim le 3 février pour protester contre leur transfert dans une prison à Shahre Rey, dans le sud de Téhéran, où sont détenues des femmes violentes.
Source : BBC – 13 février 2018