CSDHI – Le prisonnier politique, Soheil Arabi, torturé par les autorités alors qu’il était en grève de la faim, a été transféré à la section 1 du service des urgences de l’hôpital Khomeini, en Iran.
Les rapports de l’hôpital suggèrent que le prisonnier torturé est actuellement dans un état de santé critique car il a subi des dommages au cerveau en raison des coups portés à la tête. Sa mère est interdite toute visite depuis le 17 mars 2018.
Détenu au Pénitencier du Grand Téhéran, Soheil Arabi a entamé une grève de la faim pour protester contre le transfert illégal de deux prisonnières politiques, Atena Daemi et Golrokh Iraee, à la prison de Qarchak, à Varamin, dans la province de Téhéran.
Le régime iranien a accusé Soheil Arabi d’être une « menace pour la sécurité nationale » en s’opposant au régime des mollahs.
Soheil Arabi, père d’une jeune fille, a été arrêté par les pasdarans (IRGC) en 2013 pour avoir publié des photos du soulèvement de 2009, des caricatures du Guide suprême iranien, Ali Khamenei et des articles sur le régime iranien. Il a été torturé dans la cellule d’isolement de la prison.
En 2014, il a été condamné à mort par un tribunal de Téhéran pour avoir « insulté les saintetés et le prophète musulman » via Facebook. Puis, après un tollé international, la cour suprême iranienne a commué sa peine en 7 années et demi de prison et à trois ans de prison supplémentaires et à 30 coups de fouet pour « insulte des dirigeants du régime ».
Cependant, le tribunal de l’inquisition des mollahs l’oblige également à faire deux ans de recherches religieuses, ce qui inclut la lecture des écrits « absurdes et religieux » des mollahs et en faire un résumé.
Source : Les droits de l’homme en Iran