CSDHI – Sept membres de la minorité soufie des Gonabadi, détenus au pénitencier de Téhéran, sont en grève de la faim pour protester contre ce qu’ils appellent « la violation des membres de la communauté derviche » en prison.
Il s’agit notamment de Zafar Ali Moghimi, Mohsen Azizi, Mohammad Bagher Moghimi, Ali Jamshidi, Hossein Fahimi, Mostafa Shirazian et Mohammad Ali Karimi.
L’un des hommes, Zafar Ali Moghimi, étudiant en doctorat de métallurgie serait dans un état critique et nécessite des soins médicaux.
Les prisonniers ont été privés de leurs droits fondamentaux depuis leur arrestation en février. Ils se sont vu refuser l’accès à un avocat contrairement au code de procédure pénale.
La violence a éclaté lors d’une manifestation des membres de l’ordre des Derviches Gonabadi, qui protestaient contre l’arrestation de membres de leur communauté, Des rumeurs circulaient selon lesquelles leur chef serait bientôt arrêté.
Mohammad Salas, l’un des soufis des derviche Gonabadi, a été condamné à mort pour avoir foncé avec son bus dans un groupe de policiers pendant les manifestations, tuant trois personnes. Salas a plaidé, à plusieurs reprises, non coupable, contre les accusations portées contre lui.
Plus de 300 personnes ont été arrêtées lors des affrontements de février. Amnesty International affirme que certaines familles n’ont pas été informées de l’endroit où se trouvaient leurs proches et les détenus se sont vu refuser l’accès à des avocats jusqu’à ce que leurs interrogatoires soient terminés.
Source : Les droits de l’homme en Iran