CSDHI – Sahar Kazemi, une militante écologiste libérée sous caution, le 24 novembre 2018, afin d’assister aux funérailles de son père, a été renvoyée au centre correctionnel de Sanandaj, une semaine plus tard.
Le Réseau kurde des droits humains (KHRN) a été informé que Sahar Kazemi avait été convoquée par le tribunal provincial de Sanandaj, le dimanche 2 décembre 2018, après une semaine de libération provisoire pour assister aux funérailles de son père puis qu’elle a été transférée au centre correctionnel de Sanandaj dans le cadre d’un mandat d’arrêt provisoire.
Le jeudi 9 août 2018, les forces de sécurité de Sanandaj ont perquisitionné le domicile de Sahar Kazemi à Sanandaj et ils ont arrêté cette activiste tout en perquisitionnant la maison et saisissant certains de ses effets personnels avant de la transférer au centre de détention du ministère du renseignement, à Sanandaj.
Le mari et la mère de Sahar Kazemi, connus respectivement sous les noms de Madih Fathi et Mahvash Amiri, ont été arrêtés après avoir été convoqués par le quartier général du service du renseignement de Sanandaj, puis transférés au centre de détention du ministère du renseignement à Sanandaj.
Après le décès du père de Sahar Kazemi, son mari et sa mère ont été libérés le 24 novembre 2018 pour assister aux funérailles. Sahar Kazemi a de nouveau été transférée à la prison après une semaine de libération provisoire. Une source fiable a déclaré à KHRN que la pression exercée sur Sahar Kazemi, qui avait ensuite été confrontée à la détention de sa mère et de son mari, avait servi de moyen pour la forcer à faire des aveux. Cependant, elle a refusé de faire des aveux et les interrogateurs l’ont menacée d’un emprisonnement provisoire pendant des mois. Pendant ce temps, Madih Fathi est toujours interrogé au centre de détention du ministère du renseignement, à Sanandaj.
Source : Le Réseau kurde des droits humains – 28 novembre 2018