CSDHI – Selon les informations communiquées par la prison centrale de Zahedan, dans la province du Baloutchistan, des gardiens du régime iranien ont cassé les jambes du prisonnier politique Arzhang Davoodi. Selon plusieurs informations, les gardiens de prison l’ont jeté d’un escalier et lui ont cassé les jambes en le torturant.
Le régime iranien a transféré Davoodi à la prison de Zahedan en janvier. Depuis lors, les tortionnaires du régime iranien l’ont maintenu en isolement et ont continué de le torturer constamment. Davoodi a entamé une grève de la faim. Il a ensuite été convoqué au bureau du chef de la prison alors que ses mains et ses pieds étaient enchaînés. Quand il a quitté la salle, l’adjoint du chef l’a poussé et l’a jeté dans les escaliers du deuxième étage.
Ayant des chaînes aux pieds et aux mains, le prisonnier âgé de 65 ans n’a pas réussi à maintenir son équilibre et est tombé brutalement. En conséquence, il s’est cassé le fémur droit et le tibia gauche. Il s’est également disloqué l’épaule et avait des bleus à la colonne vertébrale.
Les diagnostics médicaux ont montré qu’il ne pourra plus marcher jusqu’à la fin de ses jours. Actuellement, il peut à peine marcher avec un déambulateur. Davoodi endure toute cette douleur alors qu’il est détenu dans une pièce sombre et sale de la section de quarantaine de la prison. La pièce dans laquelle il est incarcéré n’a jamais reçu la lumière du jour depuis sa création et n’a même jamais été désinfectée.
Davoodi, qui souffre de problèmes cardiaques, a également contracté des maladies de la peau dues à l’état sanitaire de cette cellule.
Davoodi est un enseignant et un critique virulent du régime iranien. Il a passé plusieurs années dans les prisons du régime iranien en raison de son activisme contre les délits et la corruption du régime.
Davoodi avait précédemment décrit les conditions brutales de son incarcération dans une lettre ouverte et avait appelé les autorités internationales des droits humains à inspecter les prisons iraniennes.