Ces derniers jours, au moins quatre prisonniers ont perdu la vie pour n'avoir pas reçu d'assistance médicale appropriée à la prison de Dasguerd de la ville d'Ispahan dans le centre de l’Iran.
Vendredi, Ahmad Massali, âgé de 35 ans, est mort en prison après deux jours de douleurs intenses. Ses demandes de transfert à la clinique pénitentiaire ont été rejetées par le directeur de la prison.
Par ailleurs, Morad Borak, âgé de 48 ans, détenu dans la section 4 depuis mars, est mort en menant une grève de la faim, qu'il avait entamé pour protester contre les tortures qu'il subissait.
Les forces de sécurité de l'Etat (FSE) l’avaient torturé pour lui arracher des aveux sur son implication dans un trafic de drogue.
Sous le régime des mollahs en Iran, les prisonniers vivent dans des conditions déplorables. Non seulement ils sont privés de leurs droits les plus élémentaires selon les normes internationales mais on leur refuse aussi des traitements médicaux adéquats, entraînant leur mort en détention.