CSDHI – Un journaliste emprisonné à la sinistre prison d’Evine de Téhéran pour avoir écrit contre le pouvoir, a révélé que pour obtenir des visites hebdomadaires de sa famille, il devait assister aux sermons de la prière du vendredi, selon des sources de la Résistance en Iran.
Avec d'autres détenus de la section 350, ils ont été convoqués au bureau de Bozorgnia, le directeur de la prison, où on leur a ordonné de participer aux sermons du vendredi s’ils voulaient conserver leurs visites hebdomadaires.
On leur a dit ensuite qu'il devait signer un engagement écrit.
Faire pression sur les prisonniers politiques pour les forcer à agir contre leur gré est une vieille tradition des mollahs qui remonte au début des années 1980.
Toutefois, si le détenu refuse de se conformer aux exigences des gardiens de prison, c’est au péril de sa vie. L’exemple le plus récent est celui de M. Abdolreza Rajabi assassiné sous la torture à la prison d’Evine le 28 octobre. Il était membre des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI).
(source: ncr-iran.org)