Selon le journal officiel Jomhouri Eslami (du 20 décembre 2006), Mansour Moghareh Abed, directeur général chargé des affaires culturelles et pédagogiques de l'organisation des prisons du régime des mollahs, six cent mille à 700 mille personnes sont entrées dans les prisons iraniennes durant l'année en cours. Il a déclaré qu'il n'était plus possible de "répondre aux besoins culturelles et pédagogiques" de tant de prisonniers.
Ainsi chaque jour, 2600 personnes sont envoyées en prison en Iran, au bout de l'année iranienne leur nombre dépassera un million. Cela veut dire qu'un Iranien sur 75 se trouve en prison chaque année, ce qui est un record sans précédent dans le monde. En Norvège se taux est d'un sur 1540, tandis qu'en France il est d'un sur 1100, au Japon un sur 1700 et au Pakistan un sur 1800.
Le véritable chiffre des arrestations est bien plus élevé puisque ce statistique ne considère pas les nombreuses maisons d'arrêts et prisons spécifiques à des multiples organes de répressions.
Le régime des mollahs a considérablement augmenté les arrestations de rue et la répression pour empêcher les soulèvements et des protestations populaires.
Au cours d'une interview à l'agence officielle d'ISNA, le général Ismail Ahmadi Moghaddam, commandant des Forces de sécurité de l'Etat (FSE), a demandé pour sa part, davantage de châtiments et de condamnations en affirmant: "Malheureusement ni les arrêts sont suffisamment fermes, ni de châtiments sont à la hauteur des délits." (ISNA le 20 décembre 2006)
Les autorités ont fait allusion, à maintes reprises, à la situation désastreuses des prisons iraniennes en affirmant que les installations pénitentiaires ne suffisaient qu'à une partie infime des prisonniers.