CSDHI – C’est la seule arme qu’ils ont, celle de leur vie et ils l’utilisent pour faire plier le régime des mollahs en Iran. Cette lutte éprouvante des prisonniers politiques a porté plus d’une fois ses fruits, mais le prix en est très élevé.
Ainsi le syndicaliste emprisonné Mahmoud Behechti Langaroudi, incarcéré à la sinistre prison d’Evine de Téhéran, en est à son 15e jour de grève de la faim et à son 3e jour sans eau. Depuis trois jours, il n’a pas bu. Ce syndicaliste enseignant défend un salaire aligné sur le seuil de pauvreté, car il est actuellement aligné sur le seuil de survie !
Les chefs syndicalistes Ismaël Abdi et Jafar Azimzadeh emprisonnés sont également en grève de la faim depuis le 30 avril pour la défense des droits des ouvriers et des enseignants.
En signe de solidarité, le prisonnier politique Ali Moezi récemmet empoisonné dans sa cellule et dans un état de santé inquiétant, vient ausi d’annoncer sa grève de la faim.
Le prisonnier politique à la retraite Mohammad Amine Agouchi, incarcéré à Tabriz dnas le nord-ouest de l’Iran est en grève de la faim depuis le 25 avril. Il proteste contre les pressions insupportables que les gardiens font subir aux détenus politiques en prison. Après sept ans et sept mois passé dnas la prison de Zahedan dans le sud-est du pays, il vient d’être transféré à Tabriz dans le nord-ouest, à l’autre bout du pays.
Un grand mouvement de solidarité s’est déclenché en Iran en faveur de la libération des syndicalistes incarcérés et prisonniers politiques. Une pétition de 40.000 signatures circule, une lettre de 300 enseignants et une autre déclaration d’ouvriers du bâtiment appellent à leur libération.