CNRI – La Résistance iranienne met en garde contre la formation d'un nouvel organe répressif, la "Cour de Sécurité Spéciale" qu'elle considère comme une mesure pour accélérer l'exécution de jeunes arrêtés lors des récentes émeutes populaires. Le vice procureur de Téhéran, Mohammad Zareh Dehnavi, alias juge Hadad, a annoncé la formation de ce tribunal, ont rapporté les médias officiels le 14 août.
Les dossiers des dizaines de jeunes arrêtés les 25 et 26 juin derniers au cours des émeutes de l'essence ont été transférés à cette cour.
Le pouvoir judiciaire des mollahs est un système unique qui compte trois cours spéciales : la Cour Spéciale des Religieux, la Cour Militaire Spéciale et la Cour Spéciale de Sécurité. Mais le but principal de cette dernière est de juger les prisonniers politiques.
La formation de divers appareils de sécurité dont onze nouveaux organes de police l'an dernier et l'augmentation considérable du nombre des exécutions depuis juillet dernier sont des indications d'un régime en phase terminale.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 août 2007