CNRI – En pleine montée des exécutions publiques collectives, des rafles et de la mise en place de divers plans de sécurité par le régime des mollahs, la pression monte sur les prisonniers politiques, en particulier à la section 209 de la sinistre
prison d'Evine dirigée par les agents du ministère des renseignements (le VEVAK). Le VEVAK a transféré un agent de renseignements des services judiciaires de la ville de Kerman, Mohammad-Ali Kazemi, sous le couvert de prisonnier politique, dans la cellule de Saïd Massouri, un prisonnier politique des Moudjahidine du peuple d'Iran incarcéré dans la section 209 d'Evine, pour le soumettre à des harcèlements et des tortures. Dès son arrivée dans la cellule, cet agent s'est mis couvrir de coups M. Massouri et lui inflige aussi des tortures psychologiques.
A la prison d'Oroumieh, dans le nord-ouest, également, les pressions sur les prisonniers politiques ont atteint un degré sans précédent. Le 23 août, le directeur de la prison Ali Fathi, avec le chef de la sûreté et des renseignements de la prison, Fardin Kordlor, sont allés dans la section 12 des prisonniers politiques, pour les menacer avec forces d'injures de dissoudre leur section et de les transférer vers d'autres quartiers. Les prisonniers ont averti qu'ils répliqueraient par une grève de la faim collective.
Fathi, Kordlor et d'autres membres des services de renseignements de la prison, comme Javad Sohrabi, Bahrini, Akbar Afshar, Payman Khanzadeh, Sarbaz Rashidi et Mohammadi sont directement responsables de la torture des prisonniers politiques dans la prison d'Oroumieh.
La Résistance iranienne attire l'attention de toutes les organisations internationales des droits de l'homme et les défenseurs des prisonniers politiques sur ces crimes atroces et appelle à l'adoption de mesures urgentes pour sauver leurs vies.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 août 2007