Depuis le lancement du soi-disant plan de "sûreté publique", plus de 1.200.000 personnes ont été arrêtées
Le nombre sans précédent d'arrestations de femmes et de jeunes par les Forces de sécurité de l'Etat (FSE) sous le prétexte d'infractions au code vestimentaire et de lutte contre le « vandalisme » continue de monter.
Le chef des FSE de la province de Téhéran, le général Reza Zare'i a déclaré que « dans le cadre de l'amélioration de la sûreté publique, 1 410 individus ont été arrêtés. »
« Pour améliorer ‘la sûreté publique', 113.454 individus ont été interpellés et avisés (de la façon de se vêtir correctement) en public. 5 000 d'entre eux ont juste reçu un avertissement verbal des agents des FSE et 1690 autres ont été envoyés devant la justice pour ouverture d'une enquête criminelle", a dit Zare'i à l'agence de presse d'Etat ISNA le 20 septembre 2007.
Par ailleurs, le chef du bureau de « la promotion de la sûreté publique », le général Rahim Heidari a annoncé que dans la province du Khouzistan dans le sud-ouest, plus de 36.000 personnes avaient été arrêtées depuis le lancement du soi-disant plan de sûreté publique.
Dans le nord, dans la province de Mazandaran, le général Mehdi Tavakoli, chef des FSE, a donné deux chiffres séparés pour les arrestations de la même période dans cette région, soit 43.000 personnes dans « la campagne contre les mal-voilées » et 38.000 pour ce qu'ils appellent débarrasser les rues des « fauteurs de troubles ».
Quatre étapes du plan de « sûreté publique » ont déjà été mises en œuvre par le régime des mollahs en Iran. Le but réel de ces mesures est de combattre les soulèvements populaires croissants des divers secteurs de la société, particulièrement les ouvriers, les enseignants, les étudiants, les femmes et les jeunes.