CSDHI -Selon certains rapports, un certain nombre de derviches arrêtés au Golestan Haftom, en Iran, se trouvent dans un état critique.
Amir Nouri, qui a subi des blessures à la main, a été amputé de l’un de ses doigts en raison de la gravité de sa blessure. Il a également une fracture du crâne et des ecchymoses. M. Nouri et 30 autres personnes qui sont également en mauvais état ont été envoyés à l’agence du renseignement d’où ils ont tous été ensuite renvoyés au tribunal d’Evine.
Selon d’autres rapports, Kasra Nouri a eu une fracture du crâne et de la main. En raison de coups violents reçus à la tête, son visage est complètement contusionné et noir, mais il a pourtant été transféré à la prison d’Evine malgré son état. Selon des rapports des témoins oculaires, il était déjà dans le coma depuis un certain temps.
Mahmoud Taghipour, un autre derviche détenu, a reçu une balle dans l’abdomen et a été opéré. Selon les médecins, il a eu une chute sévère d’hémoglobines et une rupture de la rate. Behnoud Rostami est toujours hospitalisé en raison de son état critique et il est sous le contrôle des forces de sécurité à l’hôpital de Sajjad.
D’autres rapports indiquent qu’il n’y a aucune nouvelle de Saeed Karimaie, Mostafa Safari et Akbar Beiravand. Ils ont été arrêtés le 19 février. (Activistes des droits de l’homme en Iran – 23 février 2018)
Malgré la mauvaise santé des derviches, le responsable de la magistrature de Téhéran, Gholam Hossein Esmaeili, a déclaré qu’il avait été annoncé par le système judiciaire de Téhéran que les tribunaux « s’occuperaient sérieusement, avec détermination et promptitude de tous ceux qui ont été arrêtés pour émeutes ». (ISNA agence de presse d’État – 22 février 2018)
Selon d’autres rapports, le commandant des pasdarans, Jafari, a fait l’éloge des forces de sécurité de l’Etat pour avoir attaqué les Derviches dans la rue Pasdaran. (Agence de presse de l’Etat – 22 février 2018)