CSDHI – Le régime iranien a décidé de sévir contre les personnes qui célèbrent le Festival du Feu en Iran. Ce festival est célébré chaque année à la veille du dernier mardi de l’année calendaire perse.
Les forces de sécurité officielle étaient en état d’alerte et des mesures de répression ont été prises par le régime, y compris en procédant à des arrestations généralisées.
Selon les responsables de la Force de sécurité, des centaines de personnes ont été arrêtées dans différentes villes.
Le chef de la police de Téhéran, Hossein Rahimi, a annoncé que 74 personnes avaient été arrêtées pour avoir « enfreint les normes » et « utilisé des explosifs dangereux ». (Jam News, 14 mars)
Hossein avait auparavant menacé que les personnes qui cherchaient à provoquer des troubles et à instaurer de l’insécurité seraient arrêtées et détenues jusqu’à la fin des vacances du nouvel an. (Médias gérés par l’État, 9 mars)
Sayyad Darvishi, le commandant adjoint de la Force de sécurité de Qom, a déclaré que 90 personnes ont été arrêtées lors des incidents mardi et que 35 véhicules ont été saisis. « Compte tenu des crimes qu’ils ont commis, ils seront détenus jusqu’à la fin des vacances de Norouz », a déclaré Sayyad Darvishi. (Agence de presse ISNA, 14 mars)
Concernant les incidents du « Festival du Feu », le juge Hassan Heydari a annoncé que 90 personnes ont été arrêtées, dont deux ont été transférées en prison et que les autres ont été libérées sous caution. (L’agence de presse IRNA, 14 mars)
Rouholamin Ghasemi, le commandant de la force de sécurité de Semnan, a annoncé que 53 personnes avaient été arrêtées pendant le Festival du Feu et que le pouvoir judiciaire rendrait des verdicts pour « atteinte à l’ordre public ». (Agence de presse Mehr, 14 mars)
Quelques 76 personnes ont été arrêtées mardi lors des incidents à Kermanshah, à l’ouest du pays. Selon les responsables de la ville, les forces de sécurité s’occuperont avec sévérité des détenus. (L’agence de presse Tasnim, 14 mars)
Le chef de la police des stupéfiants de Téhéran a annoncé que 30 personnes avaient été arrêtées dans cette ville lors du « Festival du feu » du 13 mars. (Agence de presse Rokna, 13 mars)
Naser Aslani, le commandant de la force de sécurité officielle de la province de l’ouest d’Azerbaïdjan, a annoncé qu’environ 14 personnes ayant porté atteinte à l’ordre public et à la sécurité ont été arrêtées dans cette ville. (L’agence de presse officielle Tabnak, 13 mars)
Les menaces et les mesures répressives du régime des mollahs ont commencé fin de février. Selon Ali Khamenei, tous les organes répressifs, y compris les Pasdarans, le Basij, les services de renseignement et de la police et les agents en civil, étaient en état d’alerte depuis quelques jours.
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a publié aujourd’hui une déclaration selon laquelle 889 personnes ont été arrêtées dans seulement 22 villes du pays.
Selon les déclarations ou entretiens des responsables de la police, 436 personnes à Téhéran, 90 à Qom, 90 à Mashhad, 50 à Semnan, 40 à Arak, 38 à Robat Karim, 22 à Gachsaran, 18 à Langerud, 17 à Borujerd, 14 à Birjand, 14 à Orumieh, ont été arrêtés. Ces chiffres n’incluent pas le nombre de détenus dans d’autres villes, ainsi que les arrestations menées par d’autres organes répressifs tels que le ministère du renseignement, les Pasdarans ets es services de renseignement, les Bassidjis et les agents en civil ».
Source : Les droits de l’homme en Iran