CSDHI – Mercredi, des enseignants iraniens de nombreuses villes ont entamé la deuxième journée consécutive de leur grève nationale.

Les grèves ont commencé mardi, pour protester contre la détérioration des conditions de vie, la suppression des enseignants, le taux d’inflation élevé et la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs iraniens. Les enseignants exigent également que le régime cesse la discrimination à l’encontre des enseignants actifs et retraités.

Le régime iranien a arrêté et incarcéré plusieurs enseignants qui défendaient leurs droits. Cette grève fait suite à plusieurs grèves similaires d’enseignants au cours des derniers mois et se déroule dans un contexte de protestations nationales et de grèves organisées par différentes couches de la société iranienne depuis le début de l’année.

Hier, des étudiants iraniens ont exprimé leur soutien à leurs enseignants qui manifestaient. La dirigeante de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, a également exprimé son soutien au mouvement des enseignants.

Mercredi matin, les villes qui participaient aux grèves nationales d’enseignants étaient les suivantes :

Eslam Shahr
Saqqez
Divandareh
Babel
Bushehr
Kermanshah
Karaj
Yazd
Isfahan
Téhéran
Najaf Abad
Shiraz
Iranshahr
Sardasht
Ravansar
Dehkalan
Mahabad
Sanandaj
Oroumieh
Khorasan du Nord
Et des dizaines d’autres villes