CSDHI – À l’approche de la conférence de Varsovie, où une longue liste de hauts responsables internationaux débattront de sujets concernant le Moyen-Orient, le régime des mollahs en Iran est profondément préoccupé par un consensus mondial croissant contre le bellicisme de Téhéran et son soutien du terrorisme.
Cela est particulièrement inquiétant pour le régime iranien à une époque où l’Europe et les États-Unis adoptent des positions proches à ce sujet.
Même le projet récemment annoncé par INSTEX pour aider Téhéran à contourner les sanctions américaines repose sur les mollahs qui réduisent sévèrement leur programme de missiles et se plient aux règles énoncées dans les conventions du Groupe d’action financière (GAFI), y compris le projet de loi sur la lutte contre le financement du terrorisme.
« Les États-Unis ont déchiré l’accord nucléaire de 2015 et l’Europe a placé notre pays dans une voie qu’ils ont créé la semaine dernière sous le prétexte d’INSTEX, nous engageant littéralement dans un accord « pétrole contre nourriture », a déclaré Hassan Abbasi, connu pour être un familier et proche du cercle restreint du guide suprême du régime, Ali Khamenei.
« Les pays européens et les Etats-Unis prennent des mesures contre la république islamique comme deux lames de ciseaux … et leur seule intention est d’infliger des dommages à la république islamique », a déclaré Mohammad Ibrahim Rezaie, membre du Majlis (parlement) du régime iranien.
L’Union européenne a publié une déclaration réitérant les conditions d’INSTEX, demandant au régime iranien de mettre fin à son programme de développement de missiles, de cesser de s’immiscer dans les pays de la région, notamment au Yémen, et de respecter les droits humains.
Les pasdarans (IRGC) et le ministère du renseignement et de la Sécurité (MOIS) participent activement au bellicisme et à l’eingérence dans la région.
« Il n’y a rien de bon dans cette déclaration pour l’Iran », a ajouté Rezaie.
Hermidas Bavand, soi-disant expert du régime des mollahs, a également mis en garde au sujet de 2019, que ce serait une année économique très préoccupante pour Téhéran.