CSDHI – Les bâtiments érigés par l’armée et la police iraniennes, y compris une barrière et un complexe de loisirs et de divertissement, ont aggravé les récentes inondations meurtrières à Chiraz, dans le sud de l’Iran, selon un rapport du comité d’enquête du conseil municipal.
Le rapport indique : « Au cours des trois dernières décennies, près de 130 hectares de terres dans le bassin de la « Porte du Coran » ont été affectés par des structures construites par l’homme qui ont empêché l’eau d’être absorbée par le sol et ont intensifié les inondations à Chiraz ».
L’agence de presse officielle du régime, IRNA, a annoncé lundi 15 avril que ces « grandes structures » comprenaient le complexe de loisirs et de divertissements de Zomorrod (Emeraude) ou de Talaeyyeh (le Golden Place), qui appartient à la police et aux forces de sécurité.
Le complexe de trois étages, qui comprend une salle de mariage, des restaurants et des salles de réception, a été ouvert le 20 décembre 2018, moins de trois mois avant le début des inondations.
IRNA a indiqué que la police avait placé deux conteneurs de fret sur le côté d’une porte anti-inondations, même si une excavatrice aurait toujours dû être présente pour empêcher la fermeture du conduit en cas d’inondation, comme celles qui ont commencé à la mi-mars.
Le rapport poursuit en indiquant qu’un monticule, appelé Khakreez, créé par l’armée pour être utilisé lors d’exercices d’entraînement, a également contribué à l’accumulation des crues soudaines et à l’intensification du débit d’eau.
Les inondations soudaines, provoquées par les fortes pluies du lundi 25 mars autour de la « Porte du Coran », a fait au moins 22 morts et a causé des dommages matériels considérables.
En attendant, la réponse du gouvernement à la catastrophe a été terrible. Au lieu d’envoyer des travailleurs humanitaires ou de fournir un abri aux sans-abris, le régime iranien a envoyé ses milices par procuration et les pasdarans (IRGC), récemment désignés comme groupe terroriste par les États-Unis, afin de réprimer la colère légitime de la population face à la situation.
L’IRGC (les pasdarans) est l’une des organisations les plus destructrices en Iran et dans le monde en général, avec un objectif anti-peuple et anti-iranien. Ils n’ont pas sauvé des personnes malgré le matériel nécessaire. Au lieu de cela, ils ont démoli des écluses érigées par le peuple iranien, car elles auraient détourné les eaux vers des entreprises contrôlées par l’IRGC, plutôt que vers leurs maisons.
Les pasdarans sont les gardiens du régime et détiennent un pouvoir presque incontrôlé en Iran. Ainsi, lorsque le peuple iranien et la Résistance renverseront les mollahs, les pasdarans seront la première chose qui sera écrasée.
Source : INU