Radio Farda – Le chef provisoire de la prière du vendredi de Téhéran, en Iran, a déclaré à l’occasion d’une congrégation de la capitale : « Pourquoi avez-vous peur que les sanctions s’intensifient ? Au diable les sanctions et leur escalade ».
L’Ayatollah Kazem Seddiqi (Seddighi), membre du clergé de rang intermédiaire, a reproché au peuple iranien de craindre les sanctions imposées par les États-Unis à la République islamique.
« Pourquoi vous inquiétez-vous des sanctions et de leur augmentation ? N’avez-vous pas un dieu ? Votre pain quotidien n’est-il pas fourni par le stockage divin ? Ne lisons-nous pas le Coran », rétorqua Seddiqi.
Seddiqi a déclaré vendredi que le travail de grossesse était douloureux, comparant de manière rhétorique les pressions internationales à la douleur de l’accouchement, mais « son résultat est une nouvelle naissance ».
Ses commentaires ont été largement tournés en ridicule sur les médias sociaux.
« Je n’ai presque aucun doute que s’il s’agissait d’un accouchement, ce serait le peuple qui en souffrirait, et non M. Seddiqi », a tweeté Mohsen Bayat Zanjani.
Dans une autre partie de son sermon, Seddiqi a décrit les récentes inondations meurtrières en Iran comme une louable « bénédiction divine ».
Jusqu’à présent, les inondations ont fait près de 80 morts et jusqu’à 4000 milliards de rials (environ 8 milliards d’euros) de dégâts dans 25 des 31 provinces.
En outre, l’imam chargé de la prière du vendredi a critiqué l’Occident en le qualifiant de « misérable », affirmant que « la France et les États-Unis sont misérables et aux prises avec des défis ».
Le retrait de Washington du Plan d’action global commun (JCPOA) ou l’accord nucléaire conclu entre Téhéran et les puissances mondiales et la réimposition des sanctions ont dévalué la monnaie et provoqué la faillite de nombreuses industries à travers le pays.