CSDHI – Des députés britanniques ont condamné jeudi 17 octobre les violations des droits humains commises par le gouvernement iranien.
Les députés britanniques ont été rejoints par une délégation de la coalition de l’opposition iranienne, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).
Le comportement inacceptable de Téhéran appelle une réponse mondiale reposant sur une politique ferme qui oblige les mollahs à rendre des comptes et à soutenir les aspirations démocratiques du peuple iranien, ont déclaré les députés et membres de la House of Lords du Royaume-Uni.
Des représentants du CNRI, des députés et des pairs de tous les partis ont discuté des fondements d’une telle politique, ont annoncé une nouvelle initiative et ont présenté des recommandations à l’intention du gouvernement du Royaume-Uni à l’appui de cette politique.
Dr. Matthew Offord, député
Le régime intensifie ses agressions contre les gouvernements français, britanniques et allemands, qui semblent être paralysés. Il est temps que nous abandonnions la politique d’apaisement. Nous devons proscrire les gardiens de la révolution ou pasdarans (IRGC) et le ministère du renseignement (MOIS) en tant qu’entités terroristes.
Nous devrions soutenir les aspirations démocratiques du peuple iranien, en particulier le CNRI et le plan en dix points de Mme Maryam Radjavi.
Le seul véritable allié du Royaume-Uni en Iran est le peuple iranien, et non une faction modérée qui, selon le gouvernement britannique, existe au sein du régime. Le CNRI est une alternative viable au régime iranien.
La présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, a déclaré dans un communiqué : Notre peuple et la résistance ont payé un lourd tribut dans la résistance contre la théocratie en Iran. 120 000 exécutions politiques, des centaines de milliers de dissidents torturés, ainsi que la répression constante et la discrimination à l’égard des femmes ainsi que des minorités ethniques et religieuses.
Pourquoi les mollahs ont-ils tellement besoin d’une répression brutale ? Sans cela, leur régime tomberait devant un mécontentement populaire généralisé. Parce qu’il y a un mouvement de protestation contre les mollahs en Iran.
Le dossier des droits humains du régime iranien et le massacre de prisonniers politiques en Iran en 1988 doivent être renvoyés devant le Conseil de sécurité des Nations Unies et les tribunaux internationaux.
La communauté internationale doit reconnaître le droit du peuple iranien à la résistance pour une république souveraine.
Notre résistance cherche à établir une république fondée sur la liberté, la démocratie et la séparation de la religion et de l’État, en faisant des droits humains et de l’égalité des sexes une priorité absolue.
Lord Clarke of Hampstead
Les violations des droits humains [en Iran] sont si bien documentées que personne ne peut les nier. Nous sommes conscients de ces faits, mais nous devons continuer à faire pression sur nos gouvernements pour qu’ils prennent des mesures pour lutter contre ces crimes perpétrés tous les jours.
David Jones, député
La nécessité de s’attaquer aux violations des droits humains, à l’agression régionale, suscitent un large soutien. Tout le monde s’entend pour dire que le régime doit rendre des comptes.
Le régime a transformé la violation du droit international en un acte politique pervers. Le régime se présente à la table de la conférence internationale, se vantant de contrôler quatre capitales arabes.
Il dit que son programme de missiles est à des fins défensives, mais attaque ensuite les installations pétrolières de l’Arabie saoudite.
En négligeant les violations systématiques des droits de l’homme commises par le régime, de nombreux soi-disant experts iraniens le décrivent comme un État quasi démocratique. Ils soutiennent que nous devrions négocier avec le régime parce qu’il s’agit d’une superpuissance régionale et que la levée des sanctions profitera au peuple iranien.
La seule politique viable doit inclure un soutien au peuple iranien dans la prise en compte des violations des droits humains du régime, qui constitue son talon d’Achille. Il est naïf de croire que ce régime est capable de modérer son comportement. Le peuple iranien a une alternative organisée, dirigée par une femme musulmane, Mme Maryam Radjavi, qui envisage une société libre et démocratique.
Steve Pound, député
Tant que nous serons ici et que nous montrerons que nous nous soucions d’eux, les mollahs de Téhéran seront inquiets. Les tensions sont de plus en plus fortes en Iran. Il y a de jeunes Iraniens qui ont le courage, la force et la détermination de se tenir dans les rues de leur patrie et de faire entendre leur voix. Nous voulons qu’ils sachent que nous sommes derrière eux, que nous les soutenons et que nous amplifierons leurs voix.
Source : INU